Les conditions météorologiques catastrophiques fragilisent la filière apicole : plusieurs exploitations sont menacées. L’Union Nationale de l’Apiculture Française demande au ministre de l’Agriculture de prendre des mesures d’urgence.
Seulement 16 000 tonnes de miel produites en 2012 contre plus de 32 000 tonnes dans les années 90... une production nationale la plus faible de son histoire pour la filière apicole !
Les apiculteurs espéraient que 2013 se montrerait plus favorable. Mais au-delà des intoxications récurrentes et des surmortalités toujours aussi élevées, les conditions météorologiques exécrables de cette année aggravent considérablement la situation et mettent en danger les exploitations apicoles les plus fragiles. Certains apiculteurs, confrontés au manque de récolte et pourtant installés depuis plusieurs années envisagent de cesser leur activité.
A ce jour, sur l’ensemble du territoire, les premières récoltes de miels de printemps ont été quasi inexistantes : thym, romarin, bruyère blanche, garrigue, et surtout colza et acacia qui représentent traditionnellement une part importante de la production française. Cette pénurie devient préoccupante pour l’économie apicole.
L’Union Nationale de l’Apiculture Française sonne l’alarme quant à la très probable diminution de la production nationale de miel et la situation financière préoccupante de très nombreuses exploitations apicoles.
La réussite du plan de développement durable de l’apiculture adopté par notre Ministre de l’Agriculture pour relancer la filière risque d’être compromise par ces deux années consécutives difficiles aggravées par une météo épouvantable.
Au nom des 22 000 apiculteurs que l’Union Nationale de l’Apiculture Française représente, Olivier Belval son Président, demande au ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, de prendre des mesures d’urgence afin que la situation de la filière ne se dégrade pas davantage, mesures d’urgence allant au-delà des classiques indemnités liées aux calamités agricoles. Il en va de la pérennité de la filière.