Depuis 80 ans, l’UNAF défend l’apiculture française et les abeilles

L’Union Nationale de l’Apiculture Française a été créée au lendemain de la seconde guerre mondiale, en 1945, à l’initiative de quelques apiculteurs, professionnels pour la plupart, dans le but d’édifier une structure syndicale unifiée de la profession et de constituer un interlocuteur solide auprès des pouvoirs publics.


A sa création, l’UNAF rassemble plusieurs organisations existantes déjà avant-guerre comme le SPMF, auxquelles s’ajoutent les associations et syndicats départementaux. 
L’UNAF adhère alors à la Confédération Générale de l’Agriculture et publie tous les mois la Revue Française d’Apiculture. Cette belle unité, que nous espérons encore aujourd’hui, ne perdurera hélas pas dans le temps.


Le SPMF fait route durant 34 ans avec l’UNAF jusqu’en 1980. Le siège social, commun aux deux structures, au 38 boulevard Sébastopol à Paris, abrite bon nombre d’administrateurs, communs également. Certains ont même été successivement présidents du SPMF et de l’UNAF.
Le siège social est ensuite transféré au 26 rue des Tournelles puis à Saint-Mandé. Le syndicat dispose également de locaux à Montpellier SupAgro.

Répondre aux défis de l’apiculture française

Durant maintenant 80 ans, l’Union Nationale de l’Apiculture Française défend sans relâche les intérêts des apicultrices apiculteurs.
Structure d’information, de formation, de promotion des produits apicoles, elle affronte les crises successives du marché, s’oppose aux concurrences déloyales des miels d’import à bas coût, intervient avec efficacité dès les années 70 dans le dossier des pesticides et favorise l’émergence de l’apithérapie.



Avec la construction européenne, à six puis à douze, quinze, et aujourd’hui à 28, avec la décentralisation et le rôle prépondérant des régions, avec le développement du libéralisme engendrant une mondialisation accélérée et impitoyable, avec l’apparition du varroa et l’émergence des nouveaux pesticides systémiques, sans oublier les OGM, le syndicalisme se devait d’évoluer.

Les transformations de l’UNAF

Dès sa création, l’UNAF publie une revue mensuelle La Revue Française d’Apiculture, puis en 1998, le syndicat rachète la revue Abeilles et Fleurs, mise en liquidation judiciaire par le SPMF. Cette revue séduit aujourd’hui de très nombreux lecteurs, apiculteurs confirmés ou néophytes. Très diversifiée, bien illustrée, elle est tirée chaque mois à plus de 15 000 exemplaires (abonnez-vous).


Favorable au rassemblement le plus large, l’UNAF signe des conventions de partenariat avec de nombreux acteurs du monde agricole et environnemental. Elle entretient ainsi des relations avec la FNOSAD, notamment au travers d’une participation permanente à ses congrès, comme avec le Syndicat National de l’Apiculture (SNA) avec lequel elle organise en alternance les Congrès Nationaux.

L’UNAF célèbre en 2025 ses 80 ans d’existence et regroupe aujourd’hui environ 100 syndicats départementaux, en métropole et outre-mer, représentant plus de 20 000 apiculteurs et apicultrices.
Elle représente aussi la réalité du monde apicole français constitué de professionnels, de pluriactifs et de producteurs familiaux. Si les objectifs financiers et la pratique de l’activité elle-même sont différents selon l’importance du cheptel exploité, les revendications sont identiques : protection de l’abeille, protection de l’environnement dans lequel elle évolue, défense de la qualité des produits, etc… ou complémentaires : défense des intérêts économiques.


Seule l’unité la plus large du monde apicole, prenant en considération les spécificités des uns et des autres, nous permettra de défendre avec efficacité l’apiculture française et européenne de demain.

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Défendez, à nos côtés, les intérêts de la filière apicole.

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