Au lendemain de la présentation par le Gouvernement du plan biodiversité, les apiculteurs français interpellent le Ministre Stéphane Travert sur l’absence de réponse quand aux surmortalités massives constatées en sortie d’hiver dans certaines régions. Bien que le premier recensement lancé par le ministère confirme les mortalités dénoncées depuis avril, nous n’avons aucun signe de volonté politique d’un plan de sauvegarde. Aucun dialogue ne s’est engagé concrètement avec nos organisations, que ce soit sur l’enquête des services déconcentrés ou sur le dispositif d’indemnisation tant attendu. Nous attendons une indemnisation des surmortalités massives de colonies et des conséquences économiques induites par ces pertes de cheptel.
En sortie d’hiver, dans de nombreuses régions, les apiculteurs ont fait le constat de mortalités d’abeilles catastrophiques. Malgré les interpellations, l’Etat n’a pour l’heure apporté aucune réponse à ce désastre tant économique qu’écologique.
A l’occasion des journées nationales APIdays® les 14 – 15 – 16 Juin,
l’école publique de Camors, dans le Morbihan, s’engage pour défendre la cause des abeilles !
L’initiative est venue d’une volonté commune des élèves de deux classes de CM1-CM2.
Les APIdays fêtent l’abeille les vendredi 15 et samedi 16 juin (et dès le jeudi 14 en Ile de France) dans plus de 120 sites partenaires en Métropole et en Outre-Mer.
Pour connaître les programmes des journées APIdays www.abeillesentinelle.net/apidays2018
Le 27 mars au matin, à l’Assemblée Nationale, le Comité de soutien des élus à l’Abeille et à l’Apiculture présentait ses premières demandes pour une véritable application de la loi interdisant les néonicotinoïdes et pour une réelle transparence sur l’origine des miels vendus dans les supermarchés.
L’UNAF, en partenariat avec la FFAP, la LPO, Agir pour l’Environnement et Générations Futures, salue le soutien des élus et suivra attentivement les débats de la loi agricole faisant suite aux Etats Généraux de l’Alimentation.
Suite à une demande du Parlement européen, la Commission européenne a lancé une « initiative européenne pour les pollinisateurs ». La Direction générale Environnement de la Commission (DG ENVI), à la tête du processus, fait le constat du déclin préoccupant des pollinisateurs sauvages.
L’UNAF demande que l’Etat mette sur la table les moyens nécessaires à des analyses systématiques des mortalités, sans quoi, cette surveillance demeurera une tromperie généralisée.