Le 12 janvier, l’ANSES a publié son avis sur l’opportunité de réviser les usages des insecticides néonicotinoïdes actuellement autorisés en France, au regard de leurs impacts sur les abeilles et les pollinisateurs sauvages.
Le constat est sans appel et conforme aux alertes des apiculteurs depuis plus de vingt ans : « l’utilisation des néonicotinoïdes entraîne de sévères effets négatifs sur les espèces non-cibles qui fournissent des services écosystémiques ». Pourtant, l’ANSES se limite à recommander des « mesures de gestions renforcées » pour certains usages, là où il faudrait interdire ces produits !