Pour Gilles Lanio, Président de l’UNAF, « Si le principe de l’interdiction de tous les néonicotinoïdes en 2018 constitue une véritable avancée par rapport au statu quo, l’UNAF déplore l’introduction de la possibilité de dérogations jusqu’en 2020, date bien trop lointaine. Une interdiction totale dans 4 ans, c’est potentiellement 1,2 million de ruches supplémentaires décimées. La décision n’est pas à la hauteur des enjeux car il y a urgence à protéger les abeilles et les pollinisateurs et le service de pollinisation qu’elles rendent gratuitement… »