Ce jeudi 1er octobre à 11h30, les apiculteurs se mobilisent dans plusieurs départements contre le retour des néonicotinoïdes}}.
Pour faire suite à l’action du 23 septembre aux Invalides à Paris, et à quelques jours du vote à l’Assemblée nationale, qui aura lieu le mardi 6 octobre, l’UNAF récidive et mobilise ses apiculteurs demain dans plusieurs départements à 11h30 pour dire haut et fort « NON à ce retour en arrière ! », et faire comprendre aux députés qu’ils engagent leur responsabilité vis-à-vis de notre filière et des générations futures.
Voici une liste non exhaustive des lieux de mobilisation, d’autres actions ponctueront cette fin de semaine et ce jusqu’au jour du vote :
– 25 : Doubs : le Syndicat Apicole du Doubs- devant la préfecture - Contact : Michel Mesnier (Président) 06.76. 57.43.38
– 29 : Finistère : L’Abeille Finistèrienne -devant la permanence du député Richard Ferrand - Contact : Gilbert Morizur (Président) 06.67.94.97.38
– 44 : Loire Atlantique : le Centre d’Etudes Techniques Apicoles – devant la mairie de La Grignonais – Contact : Gwénaël Crahes (Maire) 06.16.49.81.94/ Loic Leray (président du CETA) : 06.33.24.81.40 Jean-Marie Sirvins : 06.89.37.06.12
– 53 : Mayenne : L’Abeille Mayennaise – devant le rucher école du Potier – Contact : Thierry Cocandeau 06.80.98.21.93
– 64 : Pyrénées Atlantiques - Abeilles de Gaves et Nives – devant la préfecture de Pau à 14h - Contact : Johann Pavia 06.31. 86. 86. 85 et Renan Lecour 06.46.37.57.73
– 69 : Rhône : Le Syndicat d’Apiculture du Rhône – devant la préfecture de Lyon - Contact : Marc Maisonnet (Président)– 06. 64. 04. 48.47
– 77 : Seine et Marne : Le Groupement Apicole Bréviandes Intercommunal- devant la préfecture de Melun - Contact : Marlyse Boucour 06.52.77.47.11
– 84 : Vaucluse : Le Syndicat des Apiculteurs du Vaucluse – devant la préfecture d’Avignon - Contact : Clément Garcin 06.79.48.27.66
Depuis l’apparition des néonicotinoïdes en France dans les années 90 les populations d’abeilles dans nos ruches s’effondrent : environ 300 000 ruches périssent chaque année et doivent être reconstituées par les apiculteurs afin de maintenir le cheptel français. Les mortalités sont passées de 5 à 30%. Les néonicotinoïdes sont extrêmement persistants et contaminent tout notre environnement. Les rendements de miel par ruche ont été significativement réduits divisant la production de miel français par deux en 25 ans. Dans le même temps, les importations françaises de miel ont explosé.