La plateforme Pour une autre PAC, dont est membre l’UNAF, publie ses douze priorités pour la réforme de la Politique Agricole Commune post 2020. Elle a également analysé les propositions législatives de la Commission européenne à l’aune de celles-ci. Le décalage entre les 2 souligne notre désaccord avec les orientations souhaitées par la Commission. C’est une vraie réforme qu’il faut, pour le bénéfice de tou-te-s les citoyen-ne-s et paysan-ne-s européen-ne-s !
En discussion sur le projet de loi agricole, la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale a confirmé l’interdiction du sulfoxaflor en adoptant un amendement définissant le champ d’application de l’interdiction des néonicotinoïdes !
Bravo aux députés qui ont soutenu l’amendement ! C’est une importante victoire d’étape. L’UNAF sera attentive à la suite du débat législatif.
En octobre dernier, l’UNAF dénonçait l’autorisation par la France du SULFOXAFLOR, nouveau néonicotinoïde qui ne disait pas son nom. Depuis lors, l’UNAF demande son interdiction.
A la veille des discussions en Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale sur le projet de loi « Agriculture et alimentation », les organisations membres de la Plateforme pour une transition agricole et citoyenne font connaitre leurs attentes.
Suite à un avis de l’Anses, 10 organisations agricoles et environnementales cosignent une lettre pour demander au gouvernement de ne pas délivrer de dérogations à l’interdiction des néonicotinoïdes sur la base de cet avis.
Henri Clément, Secrétaire général et Porte-parole de l’UNAF est reçu sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin à l’occasion de la Conférence de Presse du Comité de soutien des élus.
C’est par ici !
Fin septembre 2017, malgré les alertes de l’UNAF sur la dangerosité de la molécule, l’Anses a autorisé deux pesticides à base de sulfoxaflor, le Closer et le Transform, au profit de Dow AgroSciences. Pour l’UNAF, les caractéristiques du sulfoxaflor en font un pesticide très dangereux pour les abeilles : il est systémique, neurotoxique et comme tel, il a la capacité d’entrainer, même à faible dose, des effets sublétaux.
Ces caractéristiques auraient dû conduire à une évaluation minutieuse de l’impact de ces produits sur les abeilles. Pourtant, une analyse attentive des dossiers révèle une évaluation lacunaire.
Pour en savoir plus voir les liens ci-dessous :
A l’hiver 2016-2017, l’UNAF et la FFAP dénonçaient les anomalies de la surveillance officielle des mortalités d’abeilles. Nos structures pointaient du doigt l’incapacité du système à refléter la situation du cheptel apicole français : sous-déclarations, disparités régionales, différences de traitement selon les territoires, manque de réactivité de l’administration, sous-estimation du rôle des causes chimiques dans les mortalités, bilan national tronqué… Près d’un an plus tard, c’est l’heure d’un premier bilan. Les dénonciations ont-elles été prises au sérieux par l’administration ? Peut-on espérer des suites fidèles aux attentes des apiculteurs ?
Suite à une demande du Parlement européen, la Commission européenne a lancé une « initiative européenne pour les pollinisateurs ». La Direction générale Environnement de la Commission (DG ENVI), à la tête du processus, fait le constat du déclin préoccupant des pollinisateurs sauvages.