Une réforme des règlements européens sur les statistiques agricoles est en cours.
L’UNAF demande, avec Générations Futures, France Nature Environnement, BeeLife, ClientEarth, PAN Europe et bien d’autres ONG françaises et européennes de faire en sorte que la règlementation prévoit de collecter et publier toutes les données d’utilisation des pesticides.
Récemment, la Cour des comptes européenne a épinglé la Politique agricole commune (1) et l’inefficacité des mesures de protection des pollinisateurs (2). Après la publication de ces rapports, l’UNAF attendait une réponse forte de la part de la Commission européenne et des Etats membres. Cependant, il semble que le contraire soit en train de se produire. Les signaux envoyés par l’UE semblent, au contraire, aller en faveur du maintien d’une politique sans ambition et inefficace pour les abeilles.
Suite à l’annulation de cette disposition de la loi Egalim par le Conseil Constitutionnel et après des mois de combat pour l’UNAF, l’Assemblée Nationale a enfin adopté une loi imposant la mention des pays d’origine sur les étiquettes des pots de miels importés.
La plateforme Pour une autre PAC, dont fait partie l’UNAF, a souhaité réagir suite à la publication des stratégies « Farm to Fork » et « biodiversité », le 20 mai 2020, deux des volets de son Pacte vert pour l’Europe. Nous notons un grave manque de cohérence entre les intentions politiques affichées au travers de ce Pacte vert et la proposition de réforme de la PAC actuellement négociée.
Aujourd’hui, 87 organisations, dont l’UNAF, qui soutiennent l’Initiative citoyenne européenne "Sauvons les abeilles et les agriculteurs", ont envoyé une lettre au vice-président exécutif de la Commission européenne, M. Timmermans, pour s’assurer que le Green Deal européen réduise les pesticides et passe à l’agroécologie.