Les élections législatives auront lieu les 11 et 18 juin prochains et les listes des candidats sont désormais arrêtées.
L’UNAF a travaillé pour ses associations et syndicats adhérents à un questionnaire afin d’aller à la rencontre des candidats, les sensibiliser à l’apiculture et les interroger sur ce qu’ils comptent mettre en œuvre pour soutenir et protéger l’Abeille et les apiculteurs.
Lire ici le questionnaire aux candidats aux législatives
Le 8 mars, deux rapporteurs spéciaux dont la rapporteuse spéciale sur le droit à l’alimentation ont présenté un document très critique sur l’utilisation des pesticides dans le monde.
L’UNAF réagit, en effet, au bilan national sur les mortalité d’abeilles signé du référent-expert national « Apiculture » rattaché au ministère de l’Agriculture.
L’Europe doit prochainement se prononcer sur la réautorisation ou non du glyphosate. L’herbicide le plus utilisé au monde a été qualifié de probablement cancérigène par l’OMS. Faites entendre votre voix pour dire « Arrêtons le glyphosate » et signez l’Initiative Citoyenne Européenne.
Alors que près de 300 000 colonies d’abeilles disparaissent chaque année en France, l’UNAF appelle les candidats à la présidentielle à prendre des engagements fermes et ambitieux pour une agriculture durable, sans céder à la pression des lobbies de l’agrochimie.
Jusqu’au 14 mars, le ministère de l’Environnement organise une consultation sur un décret pris à la suite de l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes. Le décret fixe la liste des néonicotinoïdes concernés par l’interdiction. Seul hic : deux molécules n’y figurent pas. Quelques conseils pour répondre à cette consultation.
Pour Gilles LANIO, Président de l’UNAF : « la procédure pénale de plus de 15 ans concernant le Gaucho, illustre parfaitement l’impuissance de la justice pénale face à des infractions environnementales complexes. Cette impuissance de la justice pénale est la garantie d’une impunité totale pour les acteurs de l’agrochimie ».
Le Tribunal Correctionnel de Paris a jugé, mercredi 14 décembre 2016, que la dissolution volontaire de SYNGENTA SEEDS HOLDING décidée 5 jours après son renvoi en correctionnelle lui permettait d’échapper aux sanctions pénales demandées par l’Union Nationale de l’Apiculture Française.
Le Tribunal Correctionnel de Paris examinera les 18 et 19 octobre 2016 si la dissolution volontaire de SYNGENTA SEEDS HOLDING décidée 4 jours après son renvoi en correctionnelle lui permet d’échapper aux poursuites pénales engagées par l’Union Nationale de l’Apiculture Française.
Alors que l’arrêté de 2006 sur l’utilisation des pesticides est en cours de réécriture, les organisations et personnalités appellent les Ministres de la Santé, de l’Environnement et de l’Agriculture à adopter un arrêté réellement protecteur des agriculteurs et riverains.